Les responsables du Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam sont remontés contre les violences militaires à l’endroit des militants et sympathisants du parti sur toute l’étendue du territoire national. La dernière en date , hier dimanche à Djagblé.C’est à travers un communiqué que le parti rouge et noir le fait comprendre à qui doit l’entendre. Lisez le communiqué.
Communiqué
Depuis le 19 Août 2017, les militants et sympathisants du Parti National Panafricain sont victimes d’un harcèlement caractérisé par des violences de la part de l’armée et des forces de sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Ce dimanche encore, 9 Septembre 2018, aux environs de 15 heures 30, au moment où les militants et sympathisants du PNP de Djagblé étaient en réunion hebdomadaire dans une maison d’habitation, la gendarmerie, lourdement armée, avec trois véhicules et une moto, a fait une descente musclée sur les lieux.
La maison est encerclée. Les militants et sympathisants en réunion sont passés à tabac. Le matériel, composé de chaises, tables et appareils de sonorisation, est saisi et emporté. Une dizaine de personnes sont arrêtées.
Le PNP condamne avec la dernière rigueur ces violations répétées des libertés fondamentales à l’égard des militants et sympathisants d’un parti légalement constitué, le Parti National Panafricain.
Le PNP exige la restitution du matériel saisi, la libération immédiate et sans condition de ses militants et sympathisants arrêtés, ainsi que celle de toutes les personnes arbitrairement emprisonnées depuis le 19 Août 2017.
Le PNP prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la volonté manifeste du régime à vouloir étouffer les aspirations profondes de tout un peuple en bafouant ses droits les plus élémentaires.
Le PNP réaffirme la détermination et l’engagement du peuple togolais à parachever le combat démocratique pour l’alternance au Togo.
Fait à Lomé, le 9 Septembre 2018.
Le Secrétaire Général
Dr. Sama Kossi.