Le secteur a enregistré des dommages tant sur le plan matériel que sur le plan humain . L’opération « Entonnoir » qui, visiblement, n’a pu combler les attentes dans la lutte contre la recrudescence de ce trafic, se voit faire main basse. Nous parlons du trafic du carburant dit « illicite » et « frelaté » communément appelé « Boudè ».
Aujourd’hui, des réflexions sont en cours entre les acteurs institutionnels et les ministères concernés pour mieux encadrer ce secteur dans lequel beaucoup de jeunes togolais en manque d’emplois se sont tournés.
A en croire à Mazamesso Assih, Secrétaire d’Etat en charge du secteur informel et de l’inclusion financière, un travail de réflexion et de synergie est en cours pour acter des solutions pérennes. « Je peux vous rassurer que les réflexions sont en cours pour acter des solutions pérennes à ce secteur de notre pays. Notre rôle, c’est de trouver des ébauches de propositions concrètes pour ses acteurs. C’est un travail d’ensemble, de réflexion et de synergie avec tous les autres acteurs institutionnels au niveau du pays qui sont touchés par ce secteur » a t-elle indiqué.
L’enjeu est d’éviter que le secteur reste hors la loi. » Il s’agit pour nous déjà de voir dans quelle mesure on peut obtenir une autorisation de distribution parce que même si on construisait des cabines pour tous les vendeurs de Boudè, ils resteront hors-la-loi dans leur activité » a t-elle affirmé.
D’or et déjà, il faut souligner que l’atteinte de cet objectif sera difficile quand on sait que la distribution de carburant est subordonnée à l’obtention d’une licence internationale et surtout que les autorités publiques recherchent une solution de fond. » Ce n’est pas par rapport à la forme que nous voulons apporter des solutions, mais c’est sur le fond que nous devons leur apporter des solutions pour la pérennisation », a souligné Mme ASSIH.
La rédaction.
