Le secteur de l’exportation de la ferraille au Togo connaît des changements significatifs suite à l’interdiction précédente imposée par le gouvernement en 2021. De nouvelles mesures ont été mises en place pour encourager la transformation des matières premières locales. Après une concertation entre les parties prenantes, ces mesures entrent désormais en vigueur, visant à organiser le secteur de manière plus efficace.
Les récentes évolutions prévoient la mise en place d’un comité de suivi ainsi que la délivrance d’agréments pour mieux structurer le secteur. Une des mesures principales est la restriction de l’exportation aux seuls métaux ferreux et non ferreux transformés par les industries locales. Cette décision vise à encourager la transformation des matières premières sur le territoire national.
En outre, des prix de livraison ont été fixés pour les métaux non ferreux destinés aux unités industrielles locales. Ainsi, le prix minimum d’achat de l’aluminium est fixé à 910 FCFA le kilo, tandis que celui des batteries est établi à 640 FCFA le kilo. Ces prix fixés fournissent un cadre clair pour les transactions et encouragent la participation des acteurs locaux dans la chaîne de valeur.
Ces mesures interviennent dans un contexte où la collecte et l’exportation des produits ferreux et de leurs sous-produits ont connu une croissance significative ces dernières années au Togo. Les autorités ont pour ambition de positionner le pays comme l’un des principaux producteurs de produits ferreux recyclés de qualité dans la sous-région.
Les nouvelles mesures visant à réguler l’exportation de la ferraille au Togo marquent une étape importante dans le développement du secteur. En encourageant la transformation locale des matières premières et en fixant des prix de référence, ces initiatives pourraient stimuler la croissance économique et renforcer la position du pays sur le marché régional.