La réorganisation de l’ANASAP s’impose comme une priorité pour améliorer l’assainissement urbain au Togo. En raison des défis croissants liés à l’insalubrité, le gouvernement souhaite restructurer cette agence afin de renforcer son efficacité. Grâce à cette réorganisation de l’ANASAP, les responsabilités seront mieux réparties et les interventions sur le terrain deviendront plus efficaces.
Pourquoi cette réforme est essentielle ?
Depuis sa création en 2013, l’ANASAP jouait principalement un rôle d’appui-conseil, de coordination et de contrôle. Toutefois, avec l’augmentation des besoins, elle a dû intervenir directement sur le terrain, notamment à Lomé. Ainsi, cette réforme permettra d’adapter l’agence aux réalités actuelles et d’optimiser son fonctionnement.
Un cadre réglementaire en pleine évolution
Le décret modifiant le cadre réglementaire de l’ANASAP a été examiné en première lecture lors du Conseil des ministres du 13 février. Concrètement, cette nouvelle réglementation clarifiera la répartition des responsabilités entre l’ANASAP, les collectivités territoriales et le District Autonome du Grand Lomé (DAGL). Par conséquent, la coordination des actions sera améliorée et les populations bénéficieront d’un environnement plus sain.
Des actions renforcées pour une meilleure salubrité
Actuellement, l’ANASAP mène plusieurs actions clés, notamment :
- Le curage des caniveaux, afin de limiter les inondations
- L’élimination des dépotoirs sauvages, pour réduire les risques sanitaires
- La création et l’entretien d’espaces verts, ce qui embellit le cadre de vie
- Le désherbage dans les zones urbaines, afin de maintenir la propreté
De plus, depuis 2023, une antenne régionale est opérationnelle à Kara, ce qui permet une couverture plus large du territoire et une meilleure réactivité.
Grâce à cette réorganisation de l’ANASAP, le gouvernement ambitionne de rendre l’assainissement urbain plus efficace et durable. En restructurant l’agence, il s’assure que les actions sur le terrain répondent mieux aux défis de salubrité publique. Cette évolution marque une avancée majeure pour garantir un cadre de vie plus sain aux citoyens et renforcer la lutte contre l’insalubrité.
