Le gouvernement togolais vient peut être de doucher les espoirs des responsables de la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise de voir les populations togolaises se déferler dans les rues sur toute l’étendue du territoire national ce 12 janvier pour dit-elle condamner la tenue des élections législatives du 20 décembre dernier et demander le retour ou du moins les fondamentaux de la constitution de 1992 et la libération des prisonniers « politiques ».
En effet, en réponse à la lettre d’information de la coalition de la tenue de ces manifestations du 12 janvier, le gouvernement à travers un communiqué du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, a tout simplement interdit la tenue de ces manifestations à l’intérieur du pays.La raison évoquée est un manque d’informations légales. « Pour l’intérieur du pays, vous avez juste annoncé votre intention d’y organiser les mêmes marches, sans indiquer ni les villes concernées, ni les itinéraires correspondants. En conséquence, les manifestations programmées à l’intérieur du pays pour le samedi 12 janvier ne sont pas acceptées pour manque d’informations légales »
Le gouvernement a par la même occasion rejeté les itinéraires prévues par la coalition pour la marche à Lomé et évoque de cas de plaintes et désagréments subis par les riverains de ses voies, causés par la tenue des manifestations antérieures de la coalition sur ses tronçons.
La réponse et l’attitude de la coalition est attendue face à ses décisions et positions affichées du gouvernement.
La rédaction.