Par arrêté du ministère de la Santé et de la Protection sociale, dix (10) services médicaux sont créés au sein du Centre hospitalier universitaire de Kara (CHU Kara), situé à 420 km de la capitale, Lomé.
Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, professeur Moustafa Mijiyawa, a signé un arrêté portant création d’une dizaine de services médicaux au Centre hospitalier universitaire de Kara. L’ouverture de ces nouvelles spécialités fait suite, explique l’autorité politique, aux premiers résultats positifs du régime de la gestion contractuelle dudit centre de santé.
Rappelons que le CHU Kara est géré depuis le 20 juin dernier par l’Organisation internationale de la gestion hospitalière (OIGH), une Organisation non gouvernementale (ONG) spécialisée en la matière. Il lui a été confié de satisfaire les populations (patients) tout en harmonisant les ressources en fonction des prestations.
A en croire professeur Moustafa Mijiyawa, les premiers résultats sont encourageants de sorte qu’il a décidé d’y créer une dizaine d’autres spécialités. Il est donc créé au CHU Kara les départements de cardiologie, de chirurgie générale, de l’hépato-gastroentérologie, de laboratoire, de neurochirurgie, de pneumologie, de psychiatrie, de radiologie, des urgences portes et de l’urologie. Avec des chefs services également nommés.
Service de pneumologie: médecin-capitaine Efalou Pwèmdéou, pneumologue,
Service d’urologie : Dr Botcho Gnimdou (médecin chirurgien généraliste),
Service chirurgie générale : Dr Dossouvi Tamegnon,
Service laboratoire : Dr Maba Détèma (médecin biologiste),
Service radiologie : Dr N’Timon Bidamin (médecin radiologue),
Service psychiatrie : Dr Wenkourama Daméga,
Service neurochirurgie : Dr Moumouni Abd-El Kader,
Service des urgences portes : Dr Djalogue Lihanimpo,
Service d’hépato-gastroentérologie : Médecin-Commandant Bouglouga Oumboma,
Service cardiologie : Dr Tcherou Tchaa.
« La création de ces services est devenue une nécessité absolue pour répondre aux demandes pressantes mais également pour assurer une bonne prise en charge des malades », martèle le ministre.