L’effondrement de la passerelle d’Agoè-Zongo au Togo a plongé la banlieue nord de Lomé dans la consternation. Située sur la nationale N°1, dans la préfecture d’Agoè-Nyivé, cette passerelle s’est effondrée après qu’un semi-remorque a percuté l’un de ses piliers, causant plusieurs pertes humaines et des blessés. Ce drame tragique met en lumière les défaillances dans la construction et le contrôle des infrastructures publiques au Togo.
Les secours, rapidement mobilisés, ont tenté de limiter les dégâts, mais le bilan reste lourd. Cet effondrement de la passerelle d’Agoè-Zongo au Togo, survenu moins d’un an après sa construction et avant même sa réception officielle, soulève de nombreuses questions sur la qualité des matériaux utilisés et le sérieux des travaux effectués.
Défaillances structurelles et gestion des marchés publics
Ce drame révèle des failles dans la gestion des marchés publics au Togo, où des pratiques telles que la corruption et le détournement de fonds affectent la sécurité des infrastructures. Les travaux bâclés et le manque de contrôle rigoureux sont pointés du doigt, laissant les populations exposées à des accidents tragiques.
L’impératif de responsabilisation
Face à cette tragédie, les citoyens réclament des sanctions exemplaires contre les responsables, qu’ils soient du secteur privé ou public. Le renforcement des mécanismes de contrôle, des audits réguliers et la mise en place de normes strictes sont essentiels pour prévenir de futurs drames.
Ce drame est un appel à l’action pour garantir la sécurité des infrastructures publiques au Togo et restaurer la confiance des citoyens. La mémoire des victimes doit pousser les autorités à agir avec rigueur et transparence.