Le projet ‘Motaog, Jeunes et Femmes pour la participation citoyenne et la cohésion sociale’ a transformé la région des Savanes. Lancé en 2020 par Plan International, ce programme a mis l’accent sur la formation des jeunes et des femmes. Cette initiative visait à renforcer l’autonomie économique et la cohésion sociale. Le 14 janvier, une cérémonie à Korbongou a présenté les résultats. Ces derniers montrent que la formation des jeunes et des femmes a profondément amélioré les conditions de vie des communautés locales.
Plan International a formé 7232 jeunes, dont 5732 femmes, à l’entrepreneuriat, à l’employabilité et à la gestion des AGR. Ces formations ont permis à de nombreux participants de lancer ou développer leurs activités économiques. En outre, les bénéficiaires ont profité de stages, d’appuis matériels et de financements adaptés.
Par ailleurs, plus de 1000 groupes d’épargne ont vu le jour. Ils ont généré une épargne collective de 1,4 milliard FCFA, dépassant largement les prévisions. Ces groupes ont permis à 90 % des femmes participantes d’améliorer leurs conditions économiques.
De plus, le projet a renforcé l’implication des femmes dans les discussions foncières. Elles ont défendu leurs droits et influencé les décisions sur la répartition des terres. Ce programme a également touché 50.000 personnes, dont 37.858 femmes et 273 personnes en situation de handicap. Ces actions ont favorisé la cohésion sociale et encouragé le dialogue communautaire.
Awa Faly Ba, représentante de Plan International, a salué l’impact du projet. Elle a affirmé que Motaog ouvre la voie à de nouvelles initiatives. Enfin, Mohamed Ouro-Sama, ministre délégué auprès du ministre de la Sécurité, a reconnu ses effets positifs sur la stabilité et la résilience des communautés locales.