Le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD), dirigé par Jonas Siliadin, a confirmé sa participation aux élections sénatoriales prévues le 2 février 2025 au Togo. Dans un communiqué publié jeudi, le bureau politique du parti a souligné que cette décision s’inscrit dans la stratégie du MPDD de contribuer activement au développement des collectivités territoriales. Le MPDD pour les élections sénatoriales au Togo vise ainsi à porter la voix des élus locaux au sein de la future chambre haute du parlement.
Le communiqué, signé par Jonas Siliadin, indique que cette initiative reflète l’engagement du MPDD en faveur d’un processus électoral transparent et équitable. Ces élections marquent une étape importante dans la mise en œuvre de la constitution de la Vᵉ République, qui stipule que le sénat sera composé de 41 sénateurs élus par les représentants des collectivités territoriales et de 20 sénateurs nommés par le Président de la République, pour un total de 61 membres.
Des défis pour le MPDD aux sénatoriales
Avec seulement 25 conseillers municipaux inscrits sur les 1 490 électeurs potentiels, le MPDD fait face à un défi de taille. Contrairement à Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, qui en compte 895, le MPDD n’a pas de conseillers régionaux et s’appuiera exclusivement sur ses conseillers municipaux, dont deux maires, pour défendre ses chances lors de cette échéance électorale.
Jonas Siliadin a encouragé les élus locaux à se mobiliser et à soutenir les candidats du MPDD. Il a également appelé l’ensemble des acteurs politiques à garantir des élections pacifiques, démocratiques et représentatives de la volonté des collectivités territoriales.
Une étape clé pour le développement local
La participation du MPDD aux élections sénatoriales reflète son engagement à renforcer la décentralisation et à promouvoir les intérêts des collectivités territoriales au sein du sénat. Selon Jonas Siliadin, ces élections représentent une opportunité de contribuer à la construction d’un Togo prospère et équitable.
En rappel, ces élections s’inscrivent dans le cadre de la constitution du 14 octobre 1992, révisée sous la Vᵉ République en mai dernier, qui établit le sénat comme une institution clé pour la gouvernance nationale et locale.
