Aller vers les populations en les informant sur la situation politique, surtout après la première réunion du Comité de suivi qui n’a pas accouché grand-chose ; c’est l’objectif que poursuivent les responsables de la Coalition des 14 partis de l’opposition qui organisent des meetings à travers tout le pays les 22 et 23 septembre prochains.
A travers ces meetings, la Coalition des 14 veut exiger la mise en œuvre des mesures d’apaisement, notamment la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des exilés et déplacés, la levée de l’état de siège dans certaines villes et l’arrêt immédiat des persécutions, des arrestations, des poursuites et des violences à l’encontre des militants et dirigeants des partis politiques de l’opposition ainsi que ceux des organisations de la société civile.
La Coalition « exige également l’arrêt immédiat de l’organisation unilatérale des législatives par la CENI aux ordres et décriée par le peuple togolais tout entier ».
Une lettre d’information a été envoyée à cet effet au ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi. Par ailleurs, la Coalition des 14 demande aux responsables locales (à l’intérieur du pays) des partis membres de négocier avec l’autorité locale les lieux de la tenue des meetings.
Cinkasse, Tandjouaré, Dapaong, Mandouri, Mango, Gando, Kanté, Niamtougou, Kara, Guerin-Kouka, Bassar, Djarkpanga, Kétao, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Sotouboua, Blitta, Pagala Gare, Anié, Atakpamé, Hihéatro, Apéyémé, Badou, Amlamé, Agou-Gadzépé, Agou-Gare, Kougnohou, Kpalimé, Vogan, Dzvekpo, Notsè, Tohoun, Tsévié, Afagnan/Afagnagan, Tabligbo, Danyi-Ndigbé, Adéta, Elavagnon, Kévé, Anfoin, Attitogan, Togoville, Agbodrafo, Akoumapé, Hahotoé et Aneho sont les villes choisies pour ces meetings.
source:icilome.com