Le Togo poursuit ses efforts pour assurer l’employabilité de sa population avec l’avancée significative de sa politique nationale de volontariat. Le ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida, a annoncé que des réflexions étaient en cours pour amplifier le programme. « Nous envisageons d’institutionnaliser ce programme », a-t-elle déclaré, soulignant que l’initiative « a tenu toutes ses promesses ».
Depuis 2011, le programme de volontariat a enrôlé plus de 50 000 personnes, dont plus de 50% de femmes. Il a été lancé avec le PROVONAT avant de devenir une agence (ANVT). Le volontariat est décliné en plusieurs programmes tels que la compétence, l’engagement citoyen, senior et international. Il travaille avec plus de 600 structures sur le territoire et est inspirant pour d’autres pays.
Selon le ministre, l’objectif principal est de permettre aux jeunes de se forger davantage via cette expérience. « Le volontariat ne remplace pas l’emploi ou n’a pas pour vocation d’être un emploi durable. C’est un engagement sur une durée déterminée à apporter sa contribution au développement de son pays et le pays vous le rend bien. Il vous donne des valeurs, vous inculque des savoirs et vous aide à vous repositionner dans votre environnement socio-économique », a-t-elle expliqué.
Avec cette avancée significative de la politique nationale de volontariat, le Togo montre son engagement à favoriser l’employabilité de sa population en donnant aux jeunes les outils nécessaires pour se forger un avenir professionnel prometteur. Cette initiative inspirante pourrait également être suivie par d’autres pays dans leur propre lutte pour l’employabilité de leurs citoyens.