La cérémonie de prestation de serment devant la cour constitutionnelle a eu lieu ce 3 mai autour de 11 heures sous une pluie battante dans la salle des fêtes de la nouvelle présidence. Un nouveau quinquennat est donc lancé pour Faure Essozimna Gnassingbé. Le candidat du parti UNIR a été proclamé vainqueur de la présidentielle du 22 février denier avec plus de 70% des suffrages exprimés. Il prend alors un engagement solennel de conduire la destinée du Togo pour le prochain mandat de 5 ans, 2020-2025.
Étaient présent à cette cérémonie : les membres du gouvernement, les représentants de toutes les institutions de la République, le corps diplomatique, certaines invités du chef de l’Etat sans oublier bien sûr les magistrats de la cour constitutionnelle qui officient la cérémonie présidée par Assouma Abdou. Le nombres est moins que d’habitude pour ne pas violer les mesures barrières que nous imposent la pandémie actuelle liée au covid-19.
« Devant Dieu et devant le peuple togolais, seul détenteur de la souveraineté populaire, nous, Faure Essozimna Gnassingbé, élu président de la République, conformément aux lois de la République, jurons solennellement de respecter et de défendre la constitution que le peuple togolais s’est librement donné, de remplir loyalement les hautes fonctions que la Nation nous a confiée, de ne nous laisser que par l’intérêt général, du respect des droits de la personne humaine. De consacrer toutes nos forces à la promotion du développement, du bien commun, de la paix et de l’unité nationale. De préserver l’unité du territoire national, de nous conduire en tout en fidèle et loyal serviteur du peuple », a prononcé à main levée le chef de l’Etat devant la cour constitutionnelle.
Ceci met fin aux idées dubitatives des uns et des autres au lendemain de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle en février dernier ; marquée par, des contestations de résultats, des manifestations de ripostes, auto-proclamation du candidat malheureux Agbéyomé Kodjo, mettant des doutes sur cette cérémonie de d’investiture du candidat élu, maintenant reconnue puis validée par la cour constitutionnelle.
Cette formalité ouvre les portes du prochain mandat pour Faure Gnassingbé placé sous le signe d’une gouvernance concertée ; de la concorde et de la poursuite des réformes engagés, en vue de positionner le pays en levier de croissance et de prospérité.
