Les enseignants peuvent être appelés à observer dans les tous prochains des mouvements de grève sur toute l’étendue du territoire national. Les syndicats de l’éducation sont vent débout contre face au gouvernement togolais.
Après la CSET la semaine dernière, c’est au tour de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) d’exiger du gouvernement la tenue de sa promesse sur la question des 02 milliards qui devront servir à la revalorisation des salaires des enseignants à partir du 1er janvier de cette année 2019.
Les 2 milliards de Fcfa promis lors d’un accord signé l’année dernière, n’ont toujours pas été versés à en croire les syndicats de l’éducation.
Cette fois-ci on tend inéluctablement vers les perturbations des cours si le gouvernement ne réagit pas.
« A coup sûr les mouvements reprendront si on ne prend pas la mesure de la grogne pour trouver des solutions idoines à nos difficultés’, a déclaré ce mardi Sénon Hounssimé, le secrétaire général de la FESEN ».
2018 a enregistré de fortes perturbations dans le secteur.
Syndicats et ministère de tutelle avaient signé un accord global mettant fin à la crise avec l’introduction d’un statut particulier et l’augmentation de certaines rémunérations.
Il est clair que l’accord n’existe pour l’heure que sur papier.
La rédaction.