Le ministre des droits de l’Homme, Christian Trimua, était mardi l’invité de RFI. Il a déclaré qu’une nouvelle candidature de Faure Gnassingbé était logique et souhaitée par une majorité d’électeurs.
‘Lorsque le président de la République a accédé au pouvoir au Togo, en 2005, il a hérité d’un pays socialement délabré, économiquement exsangue et politiquement divisé. Il a, progressivement, reconstruit politiquement le pays, en faisant toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires. Il a, économiquement, relancé la dynamique de développement du pays, et puis abordé l’important chantier social de reconstruction sociale du pays. Son bilan parle pour lui (.)’, a-t-il déclaré.
Mais une quatrième candidature du président sortant est-elle raisonnable ? Qu’est-ce que le président Faure Gnassingbé n’a pas fait en quinze ans, qu’il pourra faire lors d’un nouveau mandat, interroge le journaliste de RFI.
‘Pour nous, le mandat qui commence – 2020-2025 – est un mandat de consolidation de l’ensemble des efforts qu’il a menés depuis 2005 à aujourd’hui’, répond le ministre.
Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 22 février. Faure Gnassingbé a face à lui 6 candidats de l’opposition.
Republicoftogo
