Depuis le lundi 16 décembre, la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), mène une campagne de sensibilisation sur les violences basées sur le genre dans la région Centrale. Cette initiative vise à impliquer les leaders communautaires pour intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et renforcer la protection des droits humains au sein des communautés locales. Les violences basées sur le genre représentent un défi majeur pour le développement et la cohésion sociale, et cette campagne vise à mieux équiper les leaders pour y faire face.
Jusqu’au 20 décembre, des sessions de formation et d’information se dérouleront dans différentes préfectures de la région. Ces rencontres rassemblent des chefs traditionnels, des responsables religieux et administratifs, ainsi que d’autres figures influentes. L’objectif principal est de renforcer leur compréhension des violences basées sur le genre et de leur fournir des outils pour agir efficacement au sein de leurs communautés.
Lors de l’étape dans la préfecture de Tchaoudjo, la première Vice-présidente de la CNDH, Aïssa-Assih Ashira, a déclaré : « Nous voulons faire comprendre davantage aux leaders communautaires leur rôle dans la communauté et comment ils peuvent interagir pour que, lorsqu’il y a des VBG, ils puissent intervenir pour renforcer la cohésion sociale. »
Pour appuyer cette lutte, le Togo a mis en place plusieurs dispositifs juridiques, notamment le Code des personnes et de la famille, le Code de l’enfant et une loi spécifique visant à protéger les apprenants contre les violences à caractère sexuel. Ces outils sont essentiels pour prévenir et sanctionner les violences basées sur le genre, tout en sensibilisant la population à leurs droits.
Les violences basées sur le genre nécessitent une approche inclusive et communautaire, et la mobilisation des leaders locaux constitue une avancée significative pour promouvoir un changement durable au sein des communautés.