Le 03 mai est célébré la journée mondiale de la liberté de la presse. A cette occasion le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres n’a pas manqué d’appeler à la défense des droits des journalistes.
Il reconnait tout d’abord à la presse sa puissance et son rôle dans la société. « La liberté de la presse est une condition sine qua non de la paix, de la justice, du développement durable et des droits de la personne. Il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable » A indiqué Antonio Guterres ; et d’ajouter : « La liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants »
La célébration de cette année est axée sur le rôle des medias dans les élections et la démocratie, une occasion de montrer le rôle majeur de la presse dans la mise en place d’une société de paix et de justice comme précité.
Il n’a caché son indignation face aux discours haineux et violents à l’endroit des médias et les harcèlements envers les femmes : « je suis particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture d’impunité » a-t-il décrié tout en revenant sur le chiffre des hommes et femmes de médias tués au cours de l’année dernière. Près de 100 journalistes ont été tués en 2018 et des centaines se retrouvent derrière les barreaux.
Pour finir Antonio Guterres en appelle à la défense des droits des journalistes dont le travail aide à bâtir un monde meilleur pour tous.