Le nouveau gouvernement togolais est connu depuis la semaine dernière à l’issue d’un scrutin législatif qui aussi est intervenu à la suite d’une situation de crise sociopolitique avec ses lots de conséquences sur les droits de l’homme. Personne n’est en mesure de dire si la crise est terminée ou pas.Fait marquant, on note un ministère des droits de l’homme de plein droit au sein du gouvernement formé. C’était un secrétariat d’Etat dans le précédent gouvernement.
Le patron de ce département ministériel est un avocat, conseiller à la présidence de la présidence. Il s’appelle Christian Trimua. C’est à lui que revient la charge de garantir les droits de l’homme à toute la population togolaise. Mais le passé de l’homme n’est pas de nature à rassurer les togolais.Vous souvenez-vous d’une de ses déclarations au moment où la crise battait son plein au Togo? Ça c’est du passé.
Aujourd’hui l’homme se dit déterminé par le biais des institutions qui interviennent sur les questions de droits de l’homme à faire son maximum pour l’amélioration des droits de l’homme.
A la question selon laquelle si ce nouveau ministère constitue t-il le gage d’une meilleure défense des droits de l’homme, le nouveau ministre répond
« Que les choses soient bien claires, ce ne sont pas les hommes qui garantissent les droits, dans notre pays, ce sont les institutions et ce sont ces institutions qu’il faut conforter.
La partition existe et mon rôle sera de la mettre en musique.
Je mesure, bien évidemment, les difficultés qu’il peut y avoir sur la route. Dire que tout sera facile est présomptueux. Je sais qu’il peut y avoir des problèmes, mais ma détermination est totale ». Les togolais attendent donc de voir.
La rédaction.
