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mercredi, mai 1, 2024

‘J’ai le droit d’avoir des convictions’

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Didier Améla, ancien membre de l’ANC, a pris la direction du Front national, un parti d’opposition fondé par son père en 1991.

Il vient d’annoncer son soutien à Faure Gnassingbé pour la présidentielle du 22 février prochain. Et il justifie son choix dans l’entretien qui suit.

Republicoftogo.com : Vous êtes issu de l’opposition, alors pourquoi soutenir le candidat du pouvoir ?

Didier Améla : La plupart des candidats de l’opposition se sont déjà présentés dans le passé et on a vu les résultats. Je connais certains d’entre eux pour les avoir côtoyés comme Jean-Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo, Aimé Gogué… 

J’ai procédé à une analyse afin de voir parmi tous prétendants lequel était capable d’apporter le développement et la sécurité à notre pays.

Et Faure Gnassingbé sort du lot.

Soyons francs, sous sa présidence, de nombreuses réalisations ont vu le jour, il y a des initiatives pour lutter contre la pauvreté, pour améliorer l’éducation, le système de santé et pour créér de l’emploi.

Malgré toutes les critiques que l’on peu entendre sur Faure Gnassingbé, il a des qualités qu’on ne saurait renier. 

Republicoftogo.com : Certains vous accusent d’être une marionnette du régime

Didier Améla : Ces accusations ne me font ni chaud ni froid. Ce qui compte, ce sont les convictions que l’on défend.

Je le répète, parmi les 7 candidats qui se présentent, c’est lui le meilleur.

Je n’ai pas fait ce choix pour plaire ou pour en tirer des avantages.

Republicoftogo.com : Votre parti ne pèse pas lourd sur l’échiquier politique. Ce ralliement sert-il à quel que chose ?

Didier Améla : Peu importe. Une voix compte et peut faire basculer une élection.

Republicoftogo

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