Les activités ont été de nouveau paralysées lundi et le seront jusqu’à la fin de la semaine au CHU Sylvanus Olympio. Pour cause, les agents de santé observent un mot d’ordre de grève. Ils réclament entre autres l’apurement des arriérés d’avancement depuis 2012, et la suppression des précomptes en cours. Ils fustigent également le gouvernement pour son laxisme dans l’équipement des hôpitaux.
Le mot d’ordre de grève est lancé par le bureau local du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT). En sit-in le vendredi dernier, ces agents ont décidé d’observer une grève d’une semaine pour de nouvelles revendications.
Ils revendiquent leurs primes de garde des trois (3) mois (avril, mai et juin), l’apurement pur et simple de leurs arriérés d’avancement depuis 2012, et la suppression des précomptes en cours.
« On a eu à faire des mouvements de cessation de travail pour réclamer l’équipement de nos centres, le recrutement du personnel pour une meilleure prise en charge des patients. Par après, les discussions ont été ouvertes et nous avons accepté d’aller à ces discussions. A notre grande surprise, notre employeur refuse de mettre de l’eau dans son vin et continue par nous faire des précomptes. Malgré qu’il nous doit des arriérés d’avancement depuis 2012 et actuellement 3 mois de garde et il se permet de nous faire des précomptes sur nos salaires » a expliqué Ali Banna Abdou, Secrétaire Général du bureau local du SYNPHOT CHU-SO.
M. Ali Banna ajoute que le mouvement prévu pour une semaine reconductible en cas de non-satisfaction.
Dans un autre registre, le bureau local du SYNPHOT CHU-SO s’insurge contre ce qu’il appelle un manque de volonté du gouvernement à satisfaire une fois pour de bon les revendications des agents de santé et exige l’équipement des différents centres de santé du Togo pour une meilleure prise en charge des patients.