C’est la colère dans les rangs des arbitres togolais. Dépassée par la recrudescence des violences sur les stades des championnats, l’Association Nationale des Arbitres de Football du Togo (ANAFOOT) demande à ses membres de ne plus répondre aux prochaines désignations pour les matchs de la 1ère , 2e et 3e Divisions.
Dans un communiqué diffusé lundi, l’ANAFOOT, en guise de protestation contre les actes de violences, invite les arbitres à boycotter les prochaines désignations concernant les prochains matchs du championnat de la 1ère, 2ème division ainsi qu’au niveau régional.
Une décision qui s’explique par la recrudescence des violences à l’encontre des arbitres sur les différents stades du Togo.
En effet, le week-end dernier, des violences ont été enregistrées à Dapaong, à Kabou et à Lavié. Les sifflets victimes ont pour noms : Tchala Essodoyou, Essozimana Tchaa, Ouro Bagna Raouf, Mouzou Aline, Siame koffi, Bodjona Mazabalo survenus lors des matchs de Foadan, de Gbikinti et de Kotoko de Lavié (Dapaong, Kabou et Lavié). Des violences intervenues le 10 février 2019 lors de la 16ème journée de championnat.
Une situation rendue possible par l’absence d’un dispositif sécuritaire digne de ce nom, au niveau des différents terrains.
L’ANAFOOT appelle à la solidarité de tous les arbitres et invite chacun de ses membres au respect de la décision.
Les regards sont tournés vers la Fédération togolaise de football (FTF) qui travaille en collaboration avec ces arbitres et à qui il revient de prendre des mesures devant garantir la sécurité aux arbitres sur les terrains.
On ne le dira jamais assez. Les violences sont à proscrire des stades et le football doit rester un sport.
La rédaction.