Reçu sur une radio de la place le week-end dernier, le directeur national de l’enseignement catholique au Togo, Père Marie-Chanel Affognon, tout en condamnant les comportements à caractère sexuel qu’ont posés les élèves dans des établissements scolaires, il désapprouve les interprétations abusives faites par la presse, rapporte togotopnews. Le père estime que la surenchère pourrait avoir beaucoup plus de conséquences sur le mental des enfants.
Pour le religieux les commentaires ont été de trop dans cette affaire Lomotif, surtout les médias ont franchi les limites. « Je ne suis pas d’accord pour qu’on puisse diaboliser ces enfants. Les enfants ont été en erreur mais les comparés à des prostitués est quelque chose de trop ! », a déploré le Père Marie-Chanel Affognon sur la radio locale.
Au lieu de diaboliser les apprenants qui sont d’ailleurs dans les périodes d’examen, le père propose une autre approche qui, selon lui semble être plus bénéfique et avantageuse.
« Nous devons tous les aider. Parce que les briser, les assommer et pratiquement les enterrer sera un péché pour nous. Nous avons devant nous des Augustins. Je ne pense pas que ce que nos élèves viennent de faire est d’une gravité irréparable. Nous devons simplement les accompagner. Je demande aux parents de les accueillir d’abord, et qu’on les aide à faire de cette erreur un lieu d’apprentissage pour être davantage adultes. C’est le travail que nous avons à faire pour qu’ils ne puissent récidiver », propose le directeur.
Il faut rappeler que une quarantaine d’élèves ont été identifiés et arrêtés par la police. Il leur sont reproché de s’adonner au tournage de vidéos érotiques dans le milieu scolaire. Ces vidéos indécentes ont fait le tour des réseaux sociaux, provoquant ainsi la colère du gouvernement, qui a décidé de faire le ménage. Sur les 40 présumés auteurs, 29 élèves ont été relâchés et les 11 autres retenus à la Brigade de recherches et d’investigations.
