Le gouvernement togolais, sous la Présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a adopté, ce mercredi 03 octobre, le projet de loi de finances, gestion 2019.
Ainsi, le Budget 2019 s’équilibre en recettes et en dépenses à 1461 milliards de francs CFA, en hausse de 11,5% par rapport à une prévision de 1311 milliards de francs CFA en 2018.
Les recettes budgétaires sont attendues à 881 milliards de francs CFA contre 895 milliards de francs CFA en 2018, en baisse d’environ un point de pourcentage.
L’exécutif prévoit un déficit budgétaire de 13,9 milliards de francs CFA, financé par un excédent de trésorerie équivalent. En effet, selon les projections, les ressources de trésorerie devraient atteindre l’année prochaine 576,8 milliards de francs CFA, en progression de 17,5% contre des emplois de 562,9 milliards de francs CFA.
Pour parvenir à l’exécution de ce budget, Lomé table sur une reprise de l’activité économique, qui sera tirée par la consommation finale des ménages et les investissements privés. Avec en appui, un bon arbitrage en ce qui concerne les investissements publics qui seront, selon le Conseil, maintenus à un niveau acceptable. Ainsi, l’économie togolaise devrait progresser de 5,1% en 2019 contre 4,9% en 2018, dans un environnement économique marqué par l’amorçage des grands projets du Plan national de développement (PND 2018-2022), dont l’objectif principal est de transformer structurellement le Togo.
Selon le gouvernement togolais, « les prévisions budgétaires 2019 s’appuient, comme par le passé, sur les orientations de la politique économique et sociale du gouvernement et sur le cadrage macro-budgétaire cohérent, avec le programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) conclue le 05 mai 2017 avec le Fonds Monétaire International (FMI) »
Dans ce cadre, il s’engage à s’imposer « la même discipline dans l’exécution de la loi de finances, gestion 2019 », afin d’éviter « tout dérapage préjudiciable à la stabilité macroéconomique. » « Le Gouvernement s’engage résolument à poursuivre l’assainissement des finances publiques et à prendre toutes mesures permettant l’accélération de la croissance économique afin d’assurer une prise en charge adéquate de la demande sociale. », a assuré le Conseil des ministres.
source:larepubliquetogolaise.com