En conférence de presse ce mercredi 24 juin, la dynamique Mgr Kpodzro a exigé la libération « immédiate et sans condition » de ses seize (16) membres, capturés sans raisons le 21 avril dernier, lors de l’arrestation du candidat Agbéyomé Kodjo, et qui croupissent actuellement à la prison civile de Tsévié.
Face aux médias, Agbéyomé Kodjo et ses compagnons de lutte font état de 11 de ces 16 militants arrêtés puis mis en taule, après un jugement « sommaire expéditif et en catimini », et ceci en l’absence de leurs avocats, ce qui viole un principe essentiel de la pratique judiciaire et un manquement grave aux droits humains. Et pour la Dynamique, toutes ces irrégularités témoignent de la partialité du Tribunal en charge de l’affaire.
« Tous sont condamnés à un an de prison assorti de huit mois de sursis, pour flagrant délit de rébellion et complicité de rébellion. Il est évident qu’ils n’ont pas eu droit à un procès équitable, car leurs droits à la défense n’ont pas été respectés, mais plutôt bafoués », a dénoncé la dynamique exigeant leur libération immédiate et sans condition.
Monseigneur Kpodzro, ses fils et ses arrières fils ont saisi l’occasion pour faire appel à la communauté internationale notamment l’ONU, la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Union Européenne, la CEDEAO et l’Union Africaine pour qu’ils interviennent auprès du pouvoir de Lomé, afin que le principe de séparation des pouvoirs soit effectif dans le pays.
Par ailleurs, la dynamique espère une action de la part des organisations des droits humains, celles-ci devraient surgir, user de leurs voies et moyens, pour la libération de tous les détenus politiques, surtout ceux de DMK, qui vivent actuellement une situation insupportable.