Au Togo, l’horizon de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) se dessine de manière de plus en plus concrète. À seulement deux mois de son lancement prévu, les efforts de concertation s’intensifient entre les différentes parties prenantes.
Lors d’une réunion tenue le mardi 7 novembre à Lomé, les ministres en charge de la santé, de l’accès universel aux soins, de l’action sociale, et la directrice de l’Institut national d’assurance maladie ont engagé des discussions cruciales avec les acteurs du secteur de la santé. Parmi les participants figuraient des représentants des ordres médicaux, des associations de paramédicaux, et des syndicats.
L’objectif de cette rencontre était double : présenter le schéma détaillé de la mise en œuvre du mécanisme de l’AMU et solliciter activement l’implication du corps médical, considéré comme un acteur clé de ce processus novateur.
Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, porte-parole des ministres, a souligné que l’objectif ne se limite pas uniquement à offrir une couverture maladie universelle mais vise également à garantir la prestation de soins de qualité. Il a rappelé que cela relève de la mission du personnel de santé dans son ensemble. Les échanges ont ainsi permis de souligner l’importance de la collaboration de tous les acteurs du secteur pour le succès de cette entreprise ambitieuse.
Pour mémoire, une fois lancé, le mécanisme de l’AMU sera géré par deux entités, l’Institut national d’assurance maladie (INAM) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le système sera structuré en deux régimes distincts, visant à assurer un accès équitable aux soins de santé essentiels pour l’ensemble de la population.
Cette avancée vers la concrétisation de l’Assurance Maladie Universelle au Togo représente une étape cruciale dans la quête de l’égalité d’accès aux soins de santé. Les prochains mois seront déterminants pour la mise en œuvre réussie de ce mécanisme, qui promet d’améliorer significativement la santé et le bien-être de la population togolaise.
