Le gouvernement togolais, en date du 8 juin dernier, a rendu obligatoire le port de masques dans tout le pays en cette période de covid-19. Selon le Colonel Kodjo Amana, commandant de la force mixte anti-pandémie, toute personne qui enfreindras à cette mesure, ne restera pas impunie. La loi devra s’appliquer sans complaisance.
Une base légale fonde évidemment cette décision portée à la connaissance du public. Amana se base donc sur l’article 847 du nouveau Code pénal. Conformément à cet article, les contrevenants encourent des peines d’emprisonnement et une amende de 100.000 FCFA à 200.000 FCFA. Mais « dans le cas d’espèce, un arrêté interministériel peut fixer une peine de police donc moins importante », selon Colonel Kodjo Amana.
Il veut simplement inviter les citoyens à prendre au sérieux le respect de toutes les mesures en vigueur, surtout le port de masque, un geste pour préserver sa vie et aussi protéger celle des autres. Alors, les Togolais commettraient une erreur en assimilant la suppression de certaines mesures comme la fin de la crise sanitaire.
A en croire Kodjo Amana, la levée du couvre-feu et du bouclage des villes n’enlève en rien la mission de la force mixte anti-pandémie. « Par la même occasion, le port du masque sanitaire a été rendu obligatoire. La Force a alors réajusté son dispositif en l’adaptant aux nouvelles directives données par le gouvernement. Malgré tout, la mission de la Force anti-pandémie reste inchangée. Elle continue d’être assurée avec la même détermination et le même professionnalisme », a-t-il indiqué.
En rappel des propos du colonel Djibril, coordinateur du comité de la riposte, on doit apprendre à vivre avec le coronavirus, les gestes barrières doivent donc être ancrés dans les habitudes de tout citoyen.