Vive tension constatée à la prison civile de Lomé depuis ce mardi 12 mai. Vingt (20) prisonniers ont été testés positifs au Coronavirus le dimanche dernier. Inquiets d’être contaminés, les détenus ont tenu à manifester. Mais la réponse a été forte avec les tirs des gaz lacrymogènes.

Selon les informations, tôt ce matin, les détenus de ce centre pénitentiaire ont décidé d’attirer l’attention des autorités sur leurs situations carcérales et surtout la menace du covid-19 dans les locaux de la prison civile. Ils ont alors décidé de réclamer leur libération sinon leur délocalisation afin de se mettre à l’abri des risques de contamination du virus.
La réponse des agents pénitentiaire a été sans pitié avec l’usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Malheureusement, on déplore déjà plusieurs blessés graves. Un pan du mur de la prison serait déjà à terre.
Par ailleurs certaines sources révèlent que Kpatcha Gnassingbé, le frère du président de la République serait extrait pour une destination inconnue.

Rappelons que le 02 avril dernier, ces prisonniers révoltés, avaient manifesté leur mécontentement pour n’avoir pas bénéficié de la grâce présidentielle accordée par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé à plus de 1000 détenus. Ils sont ainsi revenus à la charge avec la contamination de la vingtaine de personnes dans leurs locaux.

Pour l’instant, d’Akibou Idrissou, le Directeur de cette prison joint au téléphone par la rédaction de l’Agence de presse AfreePress, rassure du retour du calme : « Il s’agit d’une manifestation qui a été très vite maîtrisée », a-t-il confié.