Le couvre-feu, une fois levé, d’aucuns se sont replongés très tôt dans de vieilles habitudes, notamment avec l’accès aux discothèques ou boîtes de nuit, pourtant interdit, suite à la venue de la covid-19. Dans un communiqué conjoint, le ministre de la Culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo et celui de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi rappellent que les lieux de loisir, des discothèques et autres restent toujours fermés.
« Cette mesure demeure en vigueur. Ceci étant, les discothèques, lieux de regroupement humain où la distanciation physique est pratiquement impossible à respecter, restent et demeurent fermées sur toute l’étendue du territoire national », précisent les le communiqué.
Fermés depuis le 20 mars dernier, plusieurs de ces lieux d’accès au public à savoir les discothèques, boîtes de nuit, bars et autres, confondent malheureusement l’allègement des restrictions à la fin de la crise sanitaire. Ils connaissent de grands rassemblements, alors que l’interdiction n’est pas encore levée. A titre d’exemple, les weekends au carrefour Limousine à Avédji, une banlieue de Lomé, on observe une marée humaine en ces endroits interdits, méprisant sciemment les gestes barrières, ce qui pourrait entraîner d’autres contaminations de la covid-19.
Il est vrai que les activités doivent reprendre pour sauver l’économie, mais il faudrait du moins respecter les mesures sanitaires et relancer progressivement les affaires. En rappel, la maladie virale a déjà fait 13 victimes et près de 200 personnes en traitement.